Selon Crozier et Friedberg [1], toute action dans les organisations est stratégique et tout individu peut alors profiter de sa position de force pour servir ses fins, quelle que soit sa place dans l'organisation.
Les auteurs qui se sont penchés sur les relations de pouvoir soulignent que: "agir sur les autres signifie rentre en relation avec eux, et de cette connexion se développe la puissance d'une personne A sur une personne B."
Nature des relations
Crozier et Friedberg mettent en lumière les caractéristiques des relations dans les organisations:
Caractéristique n ° 1 Relation instrumentale et principe téléologique: «Le pouvoir doit être conçu dans le contexte des objectifs qui motive l'engagement des acteurs."
Caractéristique n ° 2 Relation non transitive entre les acteurs: "Le pouvoir est étroitement lié aux actions demandées … et chaque action est une question spécifique autour de laquelle vient se greffer une relation spéciale»
Caractéristique n ° 3 Relation mutuelle, mais déséquilibrée: «C'est une relation de pouvoir où l'on peut obtenir plus des autres, sans être totalement inutile pour les autres»
Nature du pouvoir
Crozier et Friedberg mettent ainsi mis en évidence les caractéristiques des pouvoirs dans les organisations:
Caractéristique n ° 1 Expertise: «L'expert est le seul qui a le savoir-faire, les connaissances, l'expérience du contexte pour résoudre certains problèmes critiques"
Caractéristique n ° 2 Gestion de l'environnement: «L'organisation dépend de son environnement afin d'obtenir les ressources matérielles et humaines nécessaires à son fonctionnement qui lui permettent de vendre ses produits et / ou services."
Caractéristique n ° 3 Contrôler les flux d'information dans l'organisation: «Pour remplir la fonction assignée à son poste, la personne a besoin d'informations d'autres positions détenues par d'autres individus."
Caractéristique n ° 4 Utilisation appropriée des règles: «Les règles sont faites pour réduire les sources d'incertitude". L'organisation doit les utiliser de façon appropriée, sans dérouter les individus ou leur permettre d'en profiter.
Cette approche révèle les ressources des individus à tous les niveaux de l'organisation, en leur offrant la liberté d'accéder au pouvoir par le biais des actions pertinentes tactiques.
Référence
[1] Crozier, M et Friedberg, E. L'acteur et le système. Les contraintes de l'action collective. Seuil, 1992.
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